Publié dans Société

Traitement de la Covid-19 à Antananarivo - Les hôpitaux sont surchargés ! 

Publié le mercredi, 24 mars 2021


La bataille contre la Covid-19 n’est pas prête d’être gagnée. La pression qu’exerce cette crise sanitaire dans les salles d’urgence des hôpitaux de la Capitale est de nouveau d’actualité. A en croire les personnels de santé, le taux d’occupation des établissements hospitaliers a déjà dépassé les 100 %.
De nouveau débordés. Les personnels de santé mobilisés au niveau des grands hôpitaux à Antananarivo,  désignés pour accueillir les patients atteints du coronavirus, sont actuellement en détresse. Et pour cause, on remarque l’explosion des nouvelles contaminations et surtout des cas suspects qui présentent des difficultés respiratoires requérant une hospitalisation d’urgence. D’après les témoignages des médecins œuvrant au sein de l’hôpital Befelatanana, Joseph Ravoahangy Andrianavalona, Andohatapenaka, Anosiala, mais voulant garder l’anonymat, le nombre de personnes hospitalisées à cause du coronavirus dépasse actuellement la capacité d’accueil de leur établissement respectif.
« Vous n’imaginez pas que depuis quelques semaines, nous déployons les plateaux techniques disponibles ainsi que tous les moyens logistiques afin d’accueillir les patients déjà en mauvaise situation arrivant chez nous (…) A défaut de place, il nous arrive de transférer un malade vers un autre établissement sanitaire de même niveau. Or, là-bas aussi, nous apprenons que les lits sont presque, voire tous occupés. (…) Il faut savoir que les patients admis ne sont pas tous confirmés porteurs du virus. Deux tiers d’entre eux sont considérés comme des cas suspects. Etant donné que certains patients souffrent d’une détresse respiratoire, ceux-ci sont obligatoirement internés auprès de nos services », ont partagé des  médecins. Un autre professionnel de santé en première ligne dans cette lutte a également évoqué le problème de la longévité du traitement qui dure au minimum 10 jours pour les formes graves. Or, chaque jour, le registre indique un nouveau patient. « Heureusement que le centre de traitement mis en place au niveau du Village Voara Andohatapenaka a commencé à recevoir des patients développant de formes modérés, sinon la situation au niveau des grands hôpitaux ne sera plus maîtrisée », s’est-il inquiété.
Cependant, un responsable auprès du ministère de la Santé publique, contacté hier, a avancé des propos tout à fait contraires à ceux mentionnés précédemment. Il a précisé que la situation au niveau des hôpitaux demeure maîtrisée. « Les centres de santé disposent toujours assez de places pour les nouveaux patients. Le débordement au niveau des hôpitaux n’a pas lieu d’être. Déjà que ce n’est pas tout le monde qui se présente au niveau de ces centres, mais seuls ceux qui sont envoyés par un médecin après consultation ou encore les patients présentant des formes graves de la maladie », a-t-il rassuré.
K.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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